Piano


« Vous êtes musiciens si vous avez la musique non seulement dans les doigts, mais dans la tête et dans le cœur. » R. Schumann


J’accueille chacun tel qu’il est, pour le guider vers l’autonomie, grâce à l’intégration du langage musical. La musicalité prime sur la technique, puisque c’est elle qui est la source de la motivation.

Cela veut dire qu’on improvise, on joue d’oreille, sans forcément de partition au début (les débutants sont les bienvenus).

On apprend progressivement à jouer sur partition, en passant toujours par l’audition intérieure.
C’est un plaisir, qui permet d’ouvrir sa sensibilité artistique et son imagination.

 

Et pour ceux qui le sentent, cet art du toucher peut devenir une véritable voie d’éveil.


Quatre offres pour tous, petits et grands...

 

1 - Cours individuels de piano (complémentaires d’un cours collectif de 2nd degré ou solfège vivant ) :
Ils s’adressent à tous, tous niveaux, tout âge. Mais ne nous y trompons pas:  dès le début, cela demande la discipline d’une pratique quotidienne.

L’enseignement des 2 premières années vise à maîtriser :

- Le jeu d’oreille : pouvoir aisément jouer ce que j’entends sans nécessairement recourir au texte
- L’improvisation : pour une approche libre de l’instrument ou la créativité se développe dans la joie
- Le déchiffrage : où l’audition intérieure précède le geste instrumental
- Des exercices d’ordonnance : permettant d’intégrer au clavier le solfège qui se met en place progressivement
- Les bases techniques : nécessaires par des jeux simples permettant d’installer une bonne position au clavier, et de libérer l’élan du geste.

- Jeux de mémoire de morceaux d’une difficulté croissante, où la méthode d’apprentissage permet un jeu en pleine conscience du son.


2 - Découverte :

Cours collectif enfants de 5 à 8 ans (Nombre de 8 maximum) 
Pendant 1 heure, se découvrir musicien à travers le rythme, la voix, le mouvement et le chant, autour du piano, que chacun peut toucher un peu. Ce n’est pas un cours de piano à proprement dit, mais un cours d’éveil musical dans lequel il est possible de découvrir, d’écouter et de toucher de près cet instrument.

3 - Improvisation :

Cours collectif adulte : Venez vous découvrir pianiste dans l'improvisation!

Nous explorerons à 4 mais le clavier (+ voix et rythme si cela se présente), et je vous montrerai peu à peu des éléments du langage musical. Mais surtout: vous aller vous faire du bien!

 

En tout simplicité, tel que vous êtes, venez célébrer le présent avec les sons!


L’improvisation est le premier, la plus naturelle, et la plus plaisante sans doute des pratiques au piano :
Depuis toujours, elle  a été pratiquée de manière évidente, et ce, jusqu’au XVIII ème siècle. Aujourd'hui, elle est vivante dans le jazz et les musiques actuelles. Mais elle peut l'être dans n'importe quel style, ou plutôt: chacun trouve son propre style.

 

- Improviser, c’est possible, pour tous, à tout âge, quelque soit son niveau.
- Improviser, c’est très formateur pour tout musicien; c’est livrer ce que peut projeter l’oreille intérieure, car on veillera à ce que le son émis par l’instrument soit écouté.

Si je peux jouer ce que j’entends, j’entends beaucoup mieux ce que je joue.

 

4 - Accompagnement chansons :

Atelier collectif voix – piano - rythme pour ados à partir de 13 ans.

Débutants ou non, bienvenus pour faire de la musique ensemble. Apprendre l’harmonie au piano, pour accompagner ses chansons préférées, et développer son oreille pour acquérir peu à peu une autonomie. Pouvoir se mettre au piano, accompagner les chansons qu’on aime, quel plaisir !
Et, pourquoi pas, créer ses propres chansons, ses mélodies, ses musiques, seul ou à plusieurs. On partira bien sur de ce que chacun aime pour apprendre le langage musical.

 

 


Les fondements de l'art du piano

Qu'est-ce qu'être musicien ?

Être musicien, c’est parler un langage, avant même que de savoir le lire et l’écrire (ce qui est le but du solfège), et un langage plein de vie, ce langage même de la Vie qu’est la Musique.

Le parler, cela veut dire pouvoir y mettre du sens, l’utiliser librement, pour transmettre pensées et sentiments, c'est-à-dire : Savoir improviser sur un instrument.

Depuis toujours, l’improvisation a été pratiquée de manière naturelle, évidente, et ce, jusqu’au XVIIIe siècle, où n’importe quel musicien improvisait encore aisément.


Puis avec la complexité du langage musical de notre musique « savante », et l’appauvrissement de la culture musicale vivante, elle s’est perdue, alors que sa pratique est essentielle autant qu’enrichissante.

Savoir reproduire aisément n’importe quelle mélodie qui chante dans la tête, ou qu’on a entendue. Ne pas avoir besoin pour cela d’une partition, l’oreille pouvant guider les doigts en conscience.
Savoir en faire quelque chose, l’harmoniser si on est pianiste (mettre des accords, un accompagnement « sous » la mélodie), d’oreille également donc, l’arranger, donc composer pour pouvoir le jouer à plusieurs.
Avoir plaisir à jouer aux autres un morceau appris, à communiquer la musique, sans que ce soit un stress ou un défi tel qu’il nous rende presque malade.
Savoir le jouer avec cœur, de manière artistique, l’interpréter, et non seulement l’exécuter.
« Vous êtes musiciens (...) si vous avez la musique non seulement dans les doigts, mais dans la tête et dans le cœur. » R. Schumann
L’instrument est donc au service de la Musique. Il est un outil pour rendre audible une musique vivante dans l’âme de l’artiste ; son apprentissage doit donc arriver en aval de tout un éveil des qualités musicales, ce qui est le propos des cours d’éveil et de formation de la Clé des Sons.
L’Art du piano veille, dans le cursus proposé, et dans la méthode de travail développée, à toujours partir de cette musicalité dont l’audition intérieure est la clé.

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Développer sa musicalité

« Quand un programme d’exécution réussit à devenir un programme de formation esthétique, quand l’expérience musicale devient l’objet primordial de l’effort, on peut alors estimer que ce programme remplit les conditions d’une excellente éducation. » F. Liszt

La musicalité est à la source d’une pratique vivante. C’est là que le pianiste touche à la dimension artistique….


Ou non. En tant qu’auditeur, nous le sentons bien, car nous sommes parfois émus aux larmes à l’écoute d’un pianiste… et parfois pas, même si nous pouvons être admiratifs et pleins d’estime pour la prouesse du virtuose.

Jouer d’un instrument de manière artistique, c'est tout simplement solliciter par le biais de l'audition intérieure sa sensibilité et son imagination.
C’est pourquoi le bases musicales, telles qu’acquises à travers l’éveil, l’initiation, la formation musicale Willems sont indispensables.

« En musique et en art, il ne suffit pas seulement de savoir ou de comprendre. Il faut tout d’abord vivre et sentir. » E. Willems

Vivre le rythme corporellement par exemple permet de développer l’instinct rythmique, qui rend le jeu si vivant !

Chanter permet de ressentir la mélodie, son modelé, toute la finesse de son cours.

« Si on a un cœur droit, qu'on chante comme un oiseau sur la branche, la musique la plus authentique en sortira. » R. Schumann

Développer son oreille, dans ses 3 dimensions, comme l’a montré E. Willems, la sensorialité, l’affectivité, et l’intelligence auditive, est un processus fin, subtil, et qui prend du temps.
Ecouter vraiment, de manière fine, pouvoir entendre l’harmonie par exemple permet de véritablement comprendre, c'est-à-dire « entendre » le discours, la structure, le sens d’un morceau, de l’œuvre que l’on étudie.

A partir de ces bases, la culture de la sensibilité, de la créativité sont essentielles pour un artiste ; source de son imagination, de son intuition, elle est source de son art.
Grâce à celle-ci, la connaissance musicale devient Vie.

Or l’apprentissage de la Musique ne peut pas se faire… sans connaître, sans aimer la Musique, sans une véritable culture musicale, mais aussi plus large (littéraire, historique, poétique, esthétique, philosophique, etc….) Les grands maîtres de la génération précédent comme Kempff, ou Cortot avaient une très grande culture.

« Reposez-vous souvent de vos études musicales par la lecture des bons poètes. » R. Schumann

C’est pourquoi, il est mis l’accent sur la culture, à travers notamment l’École de l’Auditeur , mais aussi en éveillant l’envie et la curiosité, et en faisant connaître la vie, la pensée, et la musique (pas seulement pianistique) des grands compositeurs.

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 Maîtriser sa technique

 On peut en effet être le meilleur musicien qui soit, si le geste pianistique n’est pas souple, détendu, maîtrisé, et canalisé, il trahit l’intention du musicien.

 « Vous voyez bien que pour exprimer tout ce qu’on sent, il ne faut être entravé par rien, il faut avoir les doigts tellement développés, si souples, avec une telle échelle de nuances toute prêtes dans les doigts, que le cœur puisse s’émouvoir et cheminer sans que les doigts soient jamais un obstacle.» F. Liszt

Car le son est directement lié au geste, et c’est lui, et seulement lui, qui va être le vecteur de l’expression. La Musique s’incarne à travers les gestes du pianiste, et pour les maîtriser, un certain nombre de prises de conscience sont nécessaires.


« La gestuelle « (terme inventée par elle-même), nous dit M..C Calvet *, « traite directement des matériaux dont dispose l’interprète, et plus exactement du rapport intime du geste et du son.»

 

Ces prises de conscience doivent être sensorielles avant que d’être intellectuelles.

Comme le dit D. Hoppenot : « Une idée, une suggestion ne prend de valeur en Musique que si elle est éprouvée sensoriellement.»

Les connaissances acquises, reliées à l’affinement de la conscience corporelle et de l’écoute permettent d’objectiver son jeu. Ainsi les tensions se libèrent, et l’élan musical, canalisé par une technique maîtrisée, peut s’épanouir et s’exprimer.

Ces connaissances portent entre autres sur :

- Les éléments de la technique pianistique

- Les différents touchers et modes de jeu

- La maîtrise des attaques et du son

- La lecture du texte et la compréhension des signes

- L’écoute intérieure, notamment harmonique et la compréhension du langage et des formes.

« Les connaître, c’est découvrir la syntaxe et l’articulation particulière de la musique elle-même et entamer une réelle formation pianistique. »  M.C. Calvet.

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 La clé de l’audition intérieure

 Un mauvais musicien n’entend pas ce qu’il joue, un musicien correct l’entend, mais un bon, un vrai musicien, entend en lui la musique avant même de la rendre sur son instrument. C’est ce que permet par exemple l’improvisation (je joue ce que j’entends intérieurement), le jeu d’oreille (une mélodie me plait, je la joue), et c’est ce qui donne la maîtrise de son jeu dans les morceaux, permettant de trouver confiance et plaisir, et surtout de se rattraper si on a une petite défaillance. (C’est l’oreille qui guide, et non les doigts).


« Les doigts doivent exécuter ce que la tête a conçue, pas le contraire. » R. Schumann

Nos jeunes adolescents qui découvrent la musique (pop, rock…) sur leur guitare par exemple apprennent tout d’oreille, et ainsi la développent, avec un plaisir évident : pourquoi pas nos jeunes musiciens classiques, si toutefois on veille à ne pas court-circuiter la lecture, (ce qui peut manquer par contre dans les musiques actuelles) ?

L’audition intérieure est la faculté musicale par excellence, et elle est valable pour les 3 dimensions du langage musical que sont le rythme, la mélodie, ou l’harmonie.

« Si en promenant vos doigts sur le clavier, vous rencontrez de petites mélodies c'est déjà un joli résultat; mais si, sans instrument, une de ces mélodies arrive seule à votre esprit, c'est encore mieux. C'est qu'alors le sens intérieur du son s'est éveillé en vous. » R. Schumann

Elle s’acquiert grâce à un processus pédagogique simple, et surtout très vivant, puisque à aucun moment le musicien ne se déconnecte du son (pour réciter par exemple des lignes de notes sans les chanter !)… ainsi les cours de solfège comme de piano sont un pur moment de plaisir, de vie, de créativité, où on apprend peu à peu à lire, écrire, et jouer ce que l’on entend, ce qui chante en dedans (et pour de bon !)

Comme le disait Mahler, compositeur autrichien : « Tout est écrit dans une partition, sauf l’essentiel », puisque l’essentiel c’est cette Vie que l’interprète, et l’auditeur recréent en leur for intérieur.

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L ’art du toucher

Une chose est d’éveiller l’imagination, la culture, l’intuition musicale des élèves, une autre -et c’est le rôle du professeur- est de lui permettre d’avoir les moyens d’exprimer sa sensibilité avec fidélité : ici débute un long travail artisanal, basé sur le dialogue conscient de l’oreille et du geste.

« Quand nous interprétons, nous sommes à l’écoute de notre sensibilité intérieure, et nous faisons appel inconsciemment à ces associations image-sensations qui constituaient le fondement de notre travail. » D. Hoppenot

« Ainsi se crée l’automatisme d’un véritable processus de créativité lorsqu’après l’apprentissage et la maîtrise totale de nos mouvements, la volonté artistique, l’écoute intérieure inverse le mécanisme : l’oreille déclenche le geste adéquat et peut enfin puiser sans risques dans une solide technique pour satisfaire les règles de l’art. » M.C. Calvet*


Ainsi peut naître le grand, le bel art du piano, art du toucher  : « la couleur du son (…) nait du modelage patient de nos mouvements », et l’interprète parle alors par le son, « par les infinies graduations de sa palette sonore. » M.C. Calvet

Alors le pianiste peut se libérer des contraintes de son instrument, parce qu’il les maîtrise.

« L’élan du toucher s’est manifesté dans les bras devenus mains et doigts. Les mains sont comme le rayonnement en gestes du centre humain qui est (..) le cœur. » F. Liszt

*Marie Christine Calvet a été le professeur de MH Barrier de 1997 à 2003.

 

Ainsi se met en place une saine méthode de travail, permettant autant d’affiner sa culture et sa sensibilité musicale que de développer ses moyens techniques, les deux se renforçant mutuellement.

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Une voie d'éveil

Ce travail artisanal, au service de la Musique exige, et donc développe de nombreuses et magnifiques qualités : discipline, patience, persévérance, mais aussi humilité.

« Ambition, recherche du succès ou des approbations agissent comme des interférences angoissantes qui nous coupent du contact avec nous –même. » D. Hoppenot

En soi, l’art du piano est déjà un magnifique catalyseur, un chemin éducatif par excellence.

Mais il est plus, car il exige avec le temps une vraie connaissance de soi, et un travail intérieur intransigeant, mais si libérateur !

« C’est une voie d’éveil et de connaissance de soi, une recherche de mouvement qui va de l’intérieur à l’extérieur, rassemblant toutes nos énergies dans un courant unique de forces » D. Hoppenot

L’art du piano nous mène à l’art de vivre, et c’est toute une philosophie de la Vie que le pianiste sincère est amené à rencontrer sur son chemin.


« La patience naît de l’intérêt porté à ce qu’on fait et ne se développe que quand on ressent une satisfaction intérieure. Elle se transforme alors en volonté agissante. »

Une seule force : l’Amour, permet cette métamorphose. « Il est essentiel dans le travail de ne pas chercher le résultat de l’activité, mais d’orienter l’ardeur et le désir de perfection sur l’activité elle-même. » D. Hoppenot

Goûter pleinement la saveur du moment présent, dans la Joie de la concentration, sans attachement, sans crispation sur le fruit du travail, n’est-ce pas un art de vivre ?

De plus, à travers le son, et la portée des chefs d’œuvre que propose le répertoire de piano, c’est sa propre beauté, la profondeur de son âme que le pianiste est invité à rencontrer, éveiller. « L’âme reconnaît sa Beauté dans la beauté des formes sensibles »…
Comme l’ont exprimé tous les grands artistes, l’apprentissage de la Musique, nous baignant dans le son qu’elle nous invite à écouter, à chanter, à explorer, à canaliser, nous met en contact avec de très hauts « niveaux vibratoires», et nous élève.
Schiller, par exemple, mais avec lui de nombreux artistes, et déjà les philosophes grecs, ont montré le lien essentiel entre l’esthétique et l’éthique: « C’est par l’aurore de la Beauté que tu entreras au pays de la connaissance. »… et cette connaissance est d’abord connaissance de soi, maîtrise de soi et élévation intérieure.
Commencer l’apprentissage du piano, de la Musique, c’est donc entamer un chemin d’éveil, que chacun peut emprunter à sa guise, jusqu’à un véritable sacerdoce pour ceux dont c’est la vocation.

Pablo Casals ne disait-il pas : « on entre en Musique comme on entre en religion » ?
Sans être appelé à un tel niveau, chacun peut trouver là une véritable, et magnifique voie d’éveil.

« La musique est la voie royale qui mène à la Lumière du monde. » M. Deschaussées

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Les Débutants

Les débutants sont acceptés, mais les bases musicales minimum requises correspondent au 3ème degré de la pédagogie Willems (bonne oreille, instinct rythmique, sens mélodique et créativité, dissociation corporelle). Sans ces bases, le cours de piano tente en permanence de compenser celles-ci. Comment canaliser un fleuve dont la source est tarie ?


Toutefois, ces acquis peuvent aussi être innés, ou acquis dans un autre contexte (familial, par exemple…) : c’est pourquoi je vous propose une rencontre avant toute chose.

Une solution est trouvée en fonction de chacun (cours collectif ou particulier), pour pouvoir, parallèlement au cours de piano, acquérir toutes les bases musicales nécessaires (cours de solfège vivant).

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